Marathon d'Helsinki, le 15 août 2009 : Une belle place pour un temps valable malgré les difficultés, 3h12'34"

Partir en vacances dans une grande ville 5 jours avant un marathon n’est sûrement pas la meilleure solution. D’abord à cause des nombreuses visites (piétinement) dans les magasins, les musées, les rues qui fait souffrir les jambes, bien plus qu’un entraînement normal. Puis le fait de ne pas pouvoir boire autant que d’habitude à la maison sous peine de passer sa journée à chercher les WC les plus proches (j’ai bu env. 0,5 l. par jour au lieu des 3 habituels) et je n’ai pas couru 10 mètres pendant toute la semaine pour ne pas laisser mon épouse seule…

Autant dire que je prends le départ pas très rassuré d’autant plus que je n’ai pas couru de marathon depuis deux mois, c’est très long.

Le départ des 6000 coureurs de 46 nationalités est donné à 15h. sous une T° d’environ 17/18°. Pas de gêne car les rues sont très larges durant les premiers km. Je déroule sans souci et avale 13,6 km en une heure, plutôt bien. Puis les difficultés commencent : d’abord plusieurs passages en pavés, durs pour les chevilles, puis des petites montées de 20 à 30 mètres seulement mais (trop) souvent, et le vent contraire (~30km/h) sur un tiers du parcours. Au km 20 env. je ressens une douleur au genou droit genre tendinite sûrement dû au fait de ne pas avoir assez bu dans la semaine. C’est supportable mais je ralentis par obligation. Je traîne la patte en serrant les dents du 20ème au 30ème km env. où je passe en 2h15’.

Comme d’hab. je me dis que même si je finis seulement à 12 à l’heure, je serais sous les 3h15’. Cela me remonte le moral et, presque sans pression maintenant, comme par hasard la douleur s’en va ! et comme d’hab. je commence à remonter beaucoup de concurrents qui coincent un peu … Le parcours passe en forêt mais on est le plus souvent sur des grandes routes.

Les deux derniers km sont un vrai plaisir car légèrement en descente où je déroule entre 15 et 16 km/h. puis autour du stade olympique (JO en 1952) à 300 mètres du ruban. Le classement affiché immédiatement sur un grand écran sur la ligne d’arrivée est un des points forts de ce marathon très populaire. Les temps de passage captés électroniquement me disent que je suis passé de la 260ème place au 10ème km à la 200ème place au 30ème km puis à la 157ème place à l’arrivée ! je finis en 3h 12’ 34’’ ! et, pour la petite histoire premier français (il est vrai que nous n’étions pas nombreux).

Les points faibles : l’absence de ravitaillement solide (sauf bananes à 5 km de l’arrivée) et surtout le coût d’engagement de 75 euros (même 80 pour les derniers inscrits).

A noter que les primes des 3 premiers sont de 3500, 2000 et 1000 euros autant pour les femmes que pour les hommes. A priori pas suffisant pour attirer les grandes pointures mondiales ; le premier (Russie) termine en 2h 22 min.

Semaine de vacances qui s’est donc très bien déroulée du début à la fin malgré la pluie (sauf le jour du marathon !). La ville d’Helsinki, près de 600 000 hab. intra-muros, avec ses transports en commun nombreux et ponctuels est vraiment une belle ville. Nombreux monuments exceptionnels, marchés couverts et ouverts tous les jours, bus-bateau pour se rendre sur l’île la plus proche…

Tous le reste de la Finlande, au nord principalement avec Rovaniemi en particulier, mérite largement une autre semaine de vacances… un jour peut-être.

A bientôt pour les CR des 3 marathons de septembre, je vais courir à Aulus les bains(09) le 6, puis Chambéry le 20 et Les Angles le 27. Bien amicalement, Roger.

 

 

 

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