Marathon de La Rochelle, le 28 novembre 2010 :Après un départ plutôt rapide pour moi, je « m’écroule » dans le 2ème semi ! 3h10'10"

Est-ce le froid, l’humidité à plus de 99% ou une fréquence cardiaque trop élevée sur les 25 premiers km ? Peut-être les 3.

J’arrive assez bien reposé à La Rochelle après deux WE sans compétition. Et je me décide à partir plus vite que d’habitude en prenant le risque de « coincer » un peu à la fin… Je voudrais « faire » moins de 3h05’ avec un minime espoir de battre mon chrono de 2009 de 3h01’49’’ pourtant 7 jours après le « Beaujolais » (3h06’, 2ème V2)…

Bon, ça c’est la théorie ! La réalité du jour est surtout dans les mauvaises conditions météorologiques qui s’annoncent en cette fin novembre. Température proche de zéro et possibilité de chute de neige ! Et c’est réellement des gros flocons qui s’abattent sur notre tête en sortant de l’hôtel à 7h du matin !

Mais ça va se calmer un peu avant le départ et nous n’aurons que du crachin. Par contre les degrés ne monteront pas à plus de 2 ou 3. Cuissard, 2 paires de gants et bonnet bleu de la « SaintéLyon»…

On annonce 10400 inscrits ; tous les dép. français et 34 nationalités ! un nouveau record pour La Rochelle qui a mis les petits plats dans les grands pour son 20ème marathon. Coupe-vent anniversaire, bourriche d’huîtres, médaille… et le village marathon très animé avec 55 exposants…

Pas de souci pour le circuit, identique chaque année. Comme prévu, je pars à 14km/h et le cardio monte vite à plus de 160. Mais je ne peux faire mieux que 22’ 12’’ au 5ème et 43’45’’ au 10ème. Je passe au semi en 1h 32’ 15’’ et je me dis que ça va être dur d’être sous les 3h 05min. Les sensations ne sont pas très bonnes à cause, je pense de l’air (très) froid et très humide qu’on respire. Et je ne trouverai jamais un groupe à mon allure malheureusement. Contrairement à mon habitude je n’arrive pas à allonger sérieusement dans les descentes et je trouve les montées (2 à 3%) bien plus longues que prévues !

2h 13’ 07’’ au 30ème. Plus de 4’30’’ au km maintenant. Les jambes vont bien mais c’est cardiaquement que ça coince. Je relativise et me dis que c’est pas grave, je vais finir tranquillement. Le parcours est varié, on passe devant les bateaux à quai et il y a du monde un peu partout ; sans oublier les nombreux orchestres bravant la pluie fine.

Des milliers de spectateurs nous font une haie d’honneur sur le dernier kilomètre. Moment émouvant juste après mon plus mauvais chrono de 4’52’’ pour le 41ème … Tout l’esprit d’un marathon peut être résumé ainsi. Des moments de solitude même entouré de plusieurs autres coureurs quand ça coince, et des moments de grande satisfaction quand la ligne d’arrivée te tend enfin les bras !

Finalement pour moi, ce sera un « mauvais » score de 3h10’ et 9 sec. qui me classe 732ème sur les 10400 annoncés (il y aura 8625 classés) et 63ème VH2 sur 1700 partants (1613 classés)

Il est d’ailleurs assez surprenant de voir que les deux records de l’épreuve rochelaise seront battus dans ces conditions presque extrêmes par des athlètes venant de pays chauds !

Pour conclure, il faut adresser un énorme merci à toute l’équipe d’organisation qui a fait preuve d’un grand professionnalisme. Et à son grand chef qui a su orchestrer toutes les tâches des bénévoles de la pasta-party avec 1500 couverts jusqu’après la ligne d’arrivée et ses nombreux couloirs. Bravo à tous ces bénévoles à l’image de mon amie Fatima qui était aux deux endroits et qui a eu la gentillesse de venir nous chercher à l’hôtel tôt le matin.

Et il faudrait encore citer le CD des 20 ans, les journaux d’avant et d’après marathon envoyés à tous, la partie informatique irréprochable grâce en partie aux puces électroniques….etc

Finis les 9 marathons, 100 km et 24h. ou l’Urban Trail de lyon et autres courses courues en 2010, je devrais vous retrouver si tout va bien début mars 2011 au marathon de Barcelone qui sera suivi de nombreux autres…. Signé basket-man ! Bonne fin d’année à tous.

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