Marathon de LYON le 3 octobre 2010 : Meneur d’allure pour 3h30… si je fais 3h 29 min et 50 sec, ça vous va ???

Pléthore de marathons en ce 3 octobre, Pascal va avoir beaucoup de boulot ! Pour moi, ce sera Lyon, le plus près de la maison bien que celui du Lubéron aurait eu ma préférence, mais c’est bien plus loin.

Mon nouveau marathon commence une semaine avant avec un mail envoyé par les organisateurs « cherchons meneurs d’allure pour 3h, 3h30’ et 4h… » ; tiens tiens, pourquoi pas ? Vu que ma priorité est aux 24h de Grenoble le WE prochain, il serait prudent de courir ce marathon tranquillement. Je me propose donc pour 3h30’. 2 jours après, on me dit que je suis retenu avec plusieurs petits cadeaux intéressants à la clé. Comme un repas pour 2 personnes au restaurant, le remboursement du dossard, 2 maillots en plus…etc.

Je n’ai jamais fait ce genre « d’exercice » mais j’ai une marge confortable entre mes 3h05’ environ habituelle et ce « 3h30 ». Un peu d’anxiété quand même au départ de la place Bellecour ce matin à 9h. « Vais-je assurer un bon tempo pour tout ceux qui espère un peu moins que ce chrono ? »

Le temps est presque magnifique. Un beau soleil mais du vent, du vent. Je l’évalue à 30/40 km/h en moyenne avec des rafales à 60/70. Il nous poussera autant qu’il nous freinera aux bords de Saône et Rhône.

Beaucoup de monde donc dès 8heures lorsque j’arrive pour la photo des meneurs d’allure comme prévu, mais le photographe n’est pas là… ( ?) Je pars alors accueillir mes cousins Michel et Brigitte. Cette dernière espère autour de 3h25’. Elle finira en 3h34’. Chrono « moyen » mais 3ème au scratch et 1ère vétérane ! Bravo à elle !

11000 coureurs dont seulement un millier pour le marathon. IL y a aussi un 10 et un semi avec départ malheureusement commun pour les 3.

Je pars dans les premiers et j’ai l’agréable surprise d’avoir de l’espace autour de moi déjà après 500m. Aucune bousculade donc. 4’50 au 1er km puis 4’56, 4’53, 4’51, 4’52….Je décide d’être à 12.2 ou 12.3 km/h pour avoir un peu d’avance et marcher à tous les ravitaillements. Rien à dire sinon bravo pour ces derniers, très longs et très fournis.

On revient sur la place Bellecour après 5km avant d’avoir la joie de faire un grand tour dans le parc de la tête d’or. Je perds 1’30’’ pour un arrêt « technique » et c’est reparti. Une dizaine de coureurs me suivent, je papote avec certains. Au vingtième km environ, ils seront une quinzaine à espérer me suivre jusqu’au bout. Et voilà le semi marathon où je passe en 1h44’58’’. Difficile de faire plus précis ! Le problème est qu’il faudra avaler le 2ème semi à la même allure. Et là je crains qu’il y ait des pertes autour de moi d’autant plus qu’on se « paie » une méga ligne droite direction plein sud. Mais tant pis, l’heure c’est l’heure ! J’espère qu’ils seront 5 ou 6 quand même à tenir. Régularité ? Je mets 1h39’18’’ pour les 20 premiers km et 1h39’01’’ pour les 20 suivants !

Au 27ème, du côté du stade de Gerland, je rattrape deux autres meneurs d’allure pour 3h30 (aussi) qui étaient partis un peu trop vite. Puis je vois avec regret Brigitte se faire distancer par mon groupe d’une dizaine d’unité encore au 30ème km. Les 7 derniers km me seront plus difficiles que prévus, la fatigue est là et le soleil de plus en plus chaud (env. 20°). En me décontractant au maximum, j’assure quand même toujours un peu plus de 12 à l’h. Malheureusement, je vais courir les 4 derniers km avec plus qu’un seul équipier. Salut Franck le berjallien et bravo d’avoir tenu jusqu’au bout pour ton 1er marathon !

6 min pour faire le dernier km, je freine un peu pour passer la ligne en 3h29min et 50sec. Mission accomplie ! Puis j’ai la surprise d’être pas si mal classé que ça, 110ème sur environ 1000. L’ensemble des résultats donne d’ailleurs un niveau global « moyen » avec seulement 12 coureurs sous les 3 heures et un quart d’heure entre le 1er et le 2ème !

C’est une expérience que je renouvellerais à l’occasion. La prochaine fois, j’essayerai de baisser les ballons avant de passer dans des tunnels !

Un autre challenge bien différent le WE prochain avant de partir à l’assaut de Toulouse le 24 Octobre.

 

 

 

 

 

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