20° dès 9 h. à l'heure où le départ est donné aux …28 concurrents seulement sur le maratrail !
1h avant 25 se sont élancés sur le 60km (2200D+) - et il y a aussi un 15 et un 25 km où ils seront plus nombreux.

Ma course en 3 parties très inégales.

1_ Jusqu'au 24ème km, tout va bien pour moi ; la succession de montées et descentes pas longues s'avalent bien ; je rattrape 3 gars au 18ème, je suis à ce moment là 2è ou 3ème de la course ! une montée un peu plus longue et les 3 reviennent sur moi et me distancent nettement. Je marche dans cette cote. Comme prévu en descente je reviens sur 2. Je gère bien, mange des pâtes de fruit et bois régulièrement.

2_ Et puis la catastrophe ! dans ces sous-bois ou prairies, les pieds ne sont jamais à plat sur le sol...les chevilles et genoux souffrent car les appuis au sol sont toujours " de travers ". Au 24ème km une douleur au genou apparaît presque d'un coup. Je sautille. 100m plus loin, un virage en épingle en gros dévers sur route… et ça coince complètement dans et autour du genou gauche ! Contraint à l'abandon je demande qu'on vienne me chercher. J'attends assis sur la route à l'ombre et regarde passer dépité ceux qui me suivaient dont la 1ere féminine… une dizaine de coureurs passe.
Au bout de 15min, je me relève et trottine un peu pour voir… enfin pour sentir. ça va. Je dis au gars qui venait me chercher en voiture que je vais essayer de continuer… Finalement, je me dis que si j'ai une petite chance de continuer sans trop souffrir, je vais la tenter.
Je trottine 4 km avec un chalonnais qui a des problèmes de tendinites. On marche quelquefois. Débarrassé du chrono et de la place après plus de 15 min de perdues, mon seul objectif est de finir, en marchant vite s'il le faut ; pour faire la distance.

3_ Et puis… ça va de mieux en mieux, je ne ressens plus rien au genou ! Alors j'accélère et je vais " tourner " entre 11 et 12km/k pendant les 12 derniers " kilos ". J'en rattrape un, puis un autre… Je double un tout jeune qui me dit qu'on est au 32ème. Et puis quelques km plus loin, je n'en reviens pas de voir la 1ere féminine avec 3 coureurs à 100m devant moi après un virage. Jusqu'à l'arrivée je vais en doubler 1 ou plusieurs tous les km ou presque dont un à 300m de l'arrivée ! Incroyable ! Cela s'explique par les difficultés de ce trail où les cotes ni très longues ni très pentues peuvent se passer en courant mais " on " y laissent beaucoup de forces. Et puis la chaleur... Beaucoup ont marchés dans les derniers km.

Finalement je suis 7eme et 1er V2 en 4h 05'54''. Le 3eme est en 3h57' !

Difficilement compréhensible ce problème de genou qui part aussi vite qu'il n'arrive ! Vivement les prochains marathons sur goudron.