Marathon d'ANVERS, 22 avril 2012 : Visite de cette belle ville d'abord en attendant dimanche matin...

Bien le bonjour à ceux qui me lisent pour la 1ère fois et aux habitués de mon site ; il paraît qu'ils sont nombreux. Merci à vous tous.

Je vous emmène cette fois dans une ville inconnue, de moi tout au moins, et pourtant pas si loin de la France. Le Thalys nous dépose (dès le mercredi) en quelques heures depuis Lyon (via Buxelles) au coeur d'Anvers (ou Antwerpen) tout au nord de cette Belgique "hollandaise". En effet nous profitons de 3 jours avant marathon pour découvrir cette grande ville. Très grande même puisqu'elle compte 507 000 habitants et 1 250 000 pour toute l'agglomération !

Un 1er instant magique dès que l'on sort du train : la gare est un joyau d'architecture autant à l'intérieur qu'à l'extérieur. Je ne vous mets qu'une photo mais j'aurais pu en mettre des dizaines ! L'obligation de résumer est d'ailleurs très difficile.

Et comment résumer ce "MAS" ( Museum Aan de Stroom) immense musée moderne construit du sol au plafond et aux murs en briques rouges/roses et en "plexiglas" tout autour du bâtiment pour mieux permettre aux visiteurs d'admirer la ville autour, et bien sûr le fleuve : l'Escaut. La verrière est "dessinée" en vague que suit une main-courante en forme de tube, le tout donnant une impression aérienne formidable en toute sécurité !

Résumé d'infos trouvées dans le MAS "Anvers doit beaucoup à son port sur l'Escaut. C'est grâce à ce port que, depuis le moyen-âge, le monde entier pénètre au coeur d'Anvers et en retour, Anvers part à la rencontre du monde. Le commerce avec les indes et le Congo sont les 2 épisodes les plus marquants de son histoire.

Il vous faudra aussi visiter la maison de Pierre-Paul RUBENS (peintre et diplomate, 1577-1640), le palais de justice à l'architecture très moderne ou encore le tunnel piéton souterrain de 527 m. de longueur sous l'Escaut. Les magnifiques façades d'immeubles en centre ville et les 2 grandes places (groenplaats et grotemarkt). Sans oublier qu'Anvers est la capitale mondial (+70%) de la taille et de la vente de diamants.

   

L'arrivée du marathon se fera devant la mairie et sa spectaculaire fontaine. Ce samedi matin la température varie entre 7 et 11 degrès, il ne pleut pas (contrairement aux jrs précédents) il y a même quelques beaux rayons de soleil parfois. Un peu de vent. Espérons que ce soit pareil demain. Cet après-midi je vais chercher mon dossard de l'autre côté du fleuve en prenant la ligne 2 du métro. Le parcours entièrement en ville avec des parcs est quasi tout plat ; entre 30 et 40 m. de D+.

J'ai trottiné 6 km hier matin. Tout va bien mais le piètinement en ville pdt 3 jrs m'a quand même fatigué les jambes avant l'heure. Contrairement à Annecy dimanche dernier, je vais partir plus vite pour espérer passer au semi en 1h34/35'. Le 1er semi est toujours très stratégique, il faut à la fois ne pas perdre trop de temps et s'économiser ! vraiment contradictoire ! Cette fois je vais un peu me laisser influencer par la course. Càd que je vais suivre les groupes qui seront à peu près à mon allure ou légèrement plus vite. Et si je dois ralentir sur la fin, c'est pas très grave ! à peine 1700 partants sur le marathon tandis qu'on annonce 8000 coureurs sur toutes les courses dont un 10 miles très prisé.

La course :

De gros doutes mais finalement une belle surprise à l'arrivée ! 3h 11' 15''

Il fait presque beau au départ, environ 10° mais ici le temps change vite et les averses peuvent arriver à tous moments. Temps irlandais : une averse et un gros coup de soleil toutes les 1/2 heure ! je garde le coupe-vent de la Rochelle et des gants. Pas de gêne au départ, chacun se range selon ses prévisions chronométriques ; aucun contrôle n'est effectué. Je suis à côté des Kényans sur la 1ère ligne ! Les 1ères rues sont larges, pas de souci, c'est (re)parti !

Au bout de 2 km en 8' 45'', je me calme un peu après avoir laissé les "3heures" me doubler. Avant le 3ème on passe dans un tunnel sous l'Escault, plus de 2 km. Descente d'abord, je suis à plus de 14 à l'h. sans forcer puis la montée sur une centaine de mètres, je ralentis. 5 km en 22'20'', on longe les quais longtemps et je vais passer au 10 en 45 min pile. Mais un premier souci me tombe dessus ! voilà le tendon g. qui se réveille. Une gêne plus qu'une douleur mais je sens qu'il me faut ralentir sous peine de sanction plus loin. A ce moment là, je ne sais plus quoi faire ! Je vais m'en tenir à ma prévision de passer en 1h35' maxi au semi finalement et tant pis si la fin est très dure.

Le parcours est agréable, on passe dans des grands parcs, allées boisées, c'est goudronné partout. Attention aucun ravitaillement solide ! je suis surpris, je pensais bien manger au minimum des morceaux de banane. Justement, il va enfin en avoir uniquement au 15ème (et vers le 30ème km - que banane). Heureusement, j'ai emmené une pâte de fruit, seulement une. Les km défilent, la gêne ne s'amplifie pas pour le moment. Et le semi arrive pour moi en 1h36min. Je sais que ce sera impossible d'être sous les 3h10' mais pas de stress, si je suis sous les 3h15' je serai déjà content. Le temps hésite entre très couvert et beau soleil. J'ai parfois un peu chaud mais 2 min après je me dis que j'ai bien fait de garder le k-way. Et puis il y a ce vent ! nous l'avons eu de face sur une dizaine de km environ au cumul, pas très fort il est vrai mais gênant quand même. Quelques endroits pavés, entre 1 et 2 km en tout.

Je continue à "tourner" entre 4'25'' et 4'35'' au kilo. Les groupes se forment et se déforment, je ne m'en occupe pas. Je double ou... laisse partir. Le 28 en 2h06' 30, le 30ème en 2h15' 40''. Moyen. J'entends un "wagon" derrière moi ! c'est bien ce que je craignais, c'est les "3h15'" qui m'avale. 2ème coup de stress mais le cheval est solide aussi moralement, je me mets derrière eux et je prends la roue. Abrité un peu du vent, je suis bien, facile. Petit calcul, je me demande quand même si c'est bien normal qu'il soit déjà là ? Je suis donc sans problème jusqu'au 34ème où je cours, sans le vouloir, sur une partie de la route en fort dévers sur la gauche, ce que je déteste mais en groupe, on ne fait pas toujours ce qu'on veut. Et c'est la cata ! une forte douleur au tendon me fait gu...... et je laisse partir le groupe. L'écart se creuse petit à petit mais j'arrive à limiter la douleur en revenant sur du plat ou légèrement penché à droite. On est maintenant sur une autoroute ou bld de ceinture, env. 20m de large que pour les coureurs ! le groupe est à 200m devant. De nouveau, je ne ressens plus rien et je décide d'entamer la remontée en haussant le rythme presque facilement. La jonction se fait au 38ème, le moral remonte. Puis au 39ème km je vois que je suis à 3h01'25', c'est foutu pour les 3h15' ?! sauf que, pris dans les évènements successifs (j'ai largué le groupe 3h 15 et on rentre vraiment en ville, beaucoup de monde) le 39ème km était le 40ème, je comprends après coup ! Je finis fort et très décontracté en 3h11'15''. Dommage qu'on ne voit la belle place d'arrivée que dans les 30 derniers mètres.

Mardi 24 : les classements sont sur le site : une nouvelle (très) bonne surprise : je suis sur le podium en catégorie M55 à 26 sec du 2ème (mais à 8min du 1er !)

http://www.dvvantwerp10miles.be/

Nota : le gars des 3h15 était bien largement en avance ! J'ai donc couru le 2ème semi plus vite que le premier comme à Annecy dimanche dernier. Vraiment inespéré au 10ème km et au 34ème ! et je ne me suis pas mouillé du tout mais 20min après mon arrivée, une grosse averse s'abat sur la ville et les coureurs encore sur l'asphalte !

à dimanche prochain au nouveau marathon d'Arles-les Alpilles.

Positif : Très nombreux WC au départ ; routes toujours (très) larges ; affichage électronique du nombre d'arrivants (+ chrono bien sûr)

 

Négatif : Aucune annonce ni en anglais ni en français au départ comme à l'arrivée. Quasi aucun ravitaillement solide. (que 1650 partants au marathon)

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