Gdansk 2012

Départ de Gdynia 20km au nord de Gdansk, à 10h devant un immense monument (ressemblant à la Croix de Lorraine) après dépôt de gerbes. Aucune bousculade au départ, "tout le monde" arrive à la dernière minute. Un peu plus de 800 coureurs au départ. La route est large. Question stratégie de course, je ne suis pas très fixé mais c'est au minimum 1h35' au semi et dès les premiers km, c'est bien roulant. 4'18'' au 1er kil. ; légère montée sur les km suivants, je passe au 5 en 21'56''. Avant même ce 5ème km, je me trouve dans un groupe de 5 qui "tourne" vraiment bien. Je sais que cette allure de près de 14 de moyenne est plus que limite pour moi mais je me sens très bien et pour une fois que je ne suis pas seul... Alors j'accroche le wagon. Pris dans le rythme, je me surprends même à être en tête du groupe. Il fait 15/17 degrés, c'est pourquoi je garde mes gants (très sensible au froid aux bouts des doigts). Les km défilent plutôt vite et du 6 au 10 (21'53''), ce sera 3 sec de moins que du 1er au 5 ! Régularité ?! Du 11 au 15, ce sera 4 sec de plus puis du 16 au 20, toujours aussi bien dans ce petit groupe dont une féminine, on va mettre quelques sec de plus avec 22'09'' pour ces 5 km. En fait, c'est carrément une route 2 fois 2 voies qui est réservée au coureurs !

Et le semi arrive en 1h 32'24" ! Enorme différence avec mes 1h35' de prévu ! Ne vais-je pas le payer plus loin ??? La réponse va arriver sans tarder. Nous rentrons à Gdansk dès le 22ème km ; il y a des pavés puis une montée sur 1 km que les nombreux spectateurs n'arrivent pas à adoucir pour mes jambes. Ces dernières commencent à être de plus en plus "lourdes"... et je dois laisser partir le (bon) wagon pour préserver mes forces car la route est encore longue. Je commence à avoir quelques douleurs côté estomac aussi. Je me dis que c'est 2 ou 3 km de "passage à vide" et que ça va repartir sérieusement plus loin. Après le 23ème en 4'25", puis 4'34", le 25ème va être le début de la dégringolade ! 4'48", 4'52" puis plus de 5 min au kilo car il faut dire qu'entre temps, le temps s'en est mêlé ! le soleil printanier a disparu et laissé place à un crachin irlandais avec vent de face, ceci dans une (légère) montée, une grande ligne droite interminable ! Cette fois, je me bats contre les éléments et contre moi-même mais tel un centbornard , je ralentis mais ne lâche pas. J'essuie les lunettes, je mets et enlève la casquette, je mange et bois bien sûr. Au bout de la grande ligne droite enfin, on fait demi-tour pour revenir sur la même route où par conséquent, j'ai vu passer les premiers tout à l'heure. A l'aller j'ai eu l'impression que ça descendrait au retour... et maintenant j'ai l'impression que ça monte encore légèrement ! Je vais me traîner avec peine à 12 à l'heure jusqu'au 36ème. Moralement c'est dur car je ne me vois même plus sous les 3h15 min !

A partir du 37ème (!) ça va commencer à aller mieux. Je reviens à 13km/h et vais redoubler ceux qui m'avaient passé. La fin est proche et je reprends espoir d'être sous les 3h15' en regardant ma montre. Un gars me passe à 500m de la ligne, j'essaie d'accrocher mais c'est trop dur... il me prends 20/30m... Sur les 200m derniers mètres, je tente de le rejoindre en sprintant avec rage. Je vais y arriver et on va finir ensemble en se tenant par le cou puis se taper dans les mains après l'arrivée. Mon Garmin dira 15,9 km/h sur ces 200 mètres. Ouf ! c'est fini ! quelle aventure bizarre ce marathon aux deux facettes complètement opposées !!!

Finalement 3h13'46" en temps réel. Très content d'être quand même sous les 3h15' mais aussi déçu d'avoir coincé aussi longtemps du 25 au 36 ! 50ème et 4ème de ma catégorie.

Beaucoup d'entraînement d'endurance en ce mois de juillet avec grosse chaleur. Au détriment de la rapidité sans doute. Mais qu'importe, je me bats pas pour approcher mes tous meilleurs chronos, je me bats pour courir un maximum de marathons en moins de 3h15 cette année. Pour l'instant, c'est assez réussi avec 11 mara sur 13 en moins de 3 heures et quart si vous me permettez d'inclure le (difficile) vignoble d'Alsace (3h16' 02''). Les 2 autres : Crest et Zermatt étant très montagneux. Comment sera l'automne marathonien ? aussi bien j'espère. Même mieux si j'arrive à boucler mon programme de 3, 4 voire 5 marathons par mois. Bien sûr je vais continuer à essayer de bien gérer la distance et de récupérer complètement le plus vite possible, càd en 3 à 4 jours. En attendant : Gdansk ? sans doute vais je essayer de passer en 1h35 au semi avec un profil ci-dessus plutôt "avantageux". On annonce frais le matin et 20° vers midi. 830 partants. Le vainqueur 2011 est en 2h23'. En M55, le 1er est en 2h52' le 3ème en 3h10'. à bientôt.
Deux semis complètement différents ! le premier extra en groupe sous le soleil : facile à presque 14 de moy., le 2ème tout seul sans jambes et sous pluie fine... dur dur ! 3h13'46'' (4ème M55)



Très beau voyage d'une semaine en Pologne. De très nombreuses découvertes entre les beaux bâtiments, les musées et la nourriture agrémentée de bière pas chère du tout.... Avion Lyon => Varsovie via Francfort ; temps de vol pouvant aller de 4h30' à 12h selon le temps d'attente à Francfort. Pendant les 4 jours dans la capiltale nous découvrons une ville (comme tout le pays) en chantier : plusieurs très grands immeubles en particulier sont en construction . Nous découvrons la ville de Kopernic et Chopin (statue ci-dessus, Chopin à droite) et visitons le musée de "Frydéryck Chopina". L'artère la plus touristique s'appelle "la voix royale" et est essentiellement composée de restaurants... Le dimanche 12 nous montons dans le train pour Gdansk. Ne pas être pressé ! Notre TGV sera sûrement un jour là-bas car de nouvelles lignes sont en construction par morceaux un peu partout mais en attendant... il faut compter plus de 6 heures pour parcourir 320 km. Compter aussi sur un bruit très important, des claquements entre les wagons assez inquiétants... Arrêt en pleine campagne, "on" descend pour fumer une cigarette et on repart dans 10 min !!!


Gdansk, 800 000 habitants avec sa périphérie, tout au nord sur la baltique connue des français pour ses fameux chantiers navals où un certain électricien nommé Lech Walésa se fit connaître du monde entier et devint président de la république de 1990 à 1995. Gdansk, anciennement appelée Danzig, nous surprend dès notre arrivée par l'impression d'une très grande ville ; à en voir le monde à la gare, le nombre de restos, les bâtiments immenses... Et nous découvrons de suite une sorte de "marché de Noël" en plein été : il s'agit de la fête de la Sainte-Dominique étalée sur les 3 premières semaines du mois d'août. Des km de petites guérites où l'on vend des tissus, des bijoux (de l'ambre évidemment) des objets en bois de toutes sortes, des chaussures, des chapeaux...etc etc. Ici comme à Varsovie, je suis impressionné par le nombre de fumeurs particulièrement chez les jeunes femmes, quel désastre ! Payer pour s'esquinter la santé !!! je ne comprendrai jamais !!! La tour carrée et l'horloge de la mairie de la nouvelle ville sont magnifiques(ci-dessus à droite). Nous logeons sous les toits juste en face. A deux pas aussi de la fontaine de Neptune où aura lieu l'arrivée du marathon. Un cadre exceptionnel !
... et puis le marathon mercredi 15 ; une organisation au top, un circuit avec de légers dénivellés... un énorme public à l'arrivée dont beaucoup de touristes qui découvrent cette arrivée de marathon qui a lieu justement à l'endroit le plus fréquenté.
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Départ de Gdynia 20km au nord de Gdansk, à 10h devant un immense monument (ressemblant à la Croix de Lorraine) après dépôt de gerbes. Aucune bousculade au départ, "tout le monde" arrive à la dernière minute. Un peu plus de 800 coureurs au départ. La route est large. Question stratégie de course, je ne suis pas très fixé mais c'est au minimum 1h35' au semi et dès les premiers km, c'est bien roulant. 4'18'' au 1er kil. ; légère montée sur les km suivants, je passe au 5 en 21'56''. Avant même ce 5ème km, je me trouve dans un groupe de 5 qui "tourne" vraiment bien. Je sais que cette allure de près de 14 de moyenne est plus que limite pour moi mais je me sens très bien et pour une fois que je ne suis pas seul... Alors j'accroche le wagon. Pris dans le rythme, je me surprends même à être en tête du groupe. Il fait 15/17 degrés, c'est pourquoi je garde mes gants (très sensible au froid aux bouts des doigts). Les km défilent plutôt vite et du 6 au 10 (21'53''), ce sera 3 sec de moins que du 1er au 5 ! Régularité ?! Du 11 au 15, ce sera 4 sec de plus puis du 16 au 20, toujours aussi bien dans ce petit groupe dont une féminine, on va mettre quelques sec de plus avec 22'09'' pour ces 5 km. En fait, c'est carrément une route 2 fois 2 voies qui est réservée au coureurs ! Et le semi arrive en 1h 32'24" ! Enorme différence avec mes 1h35' de prévu ! Ne vais-je pas le payer plus loin ??? La réponse va arriver sans tarder. Nous rentrons à Gdansk dès le 22ème km ; il y a des pavés puis une montée sur 1 km que les nombreux spectateurs n'arrivent pas à adoucir pour mes jambes. Ces dernières commencent à être de plus en plus "lourdes"... et je dois laisser partir le (bon) wagon pour préserver mes forces car la route est encore longue. Je commence à avoir quelques douleurs côté estomac aussi. Je me dis que c'est 2 ou 3 km de "passage à vide" et que ça va repartir sérieusement plus loin. Après le 23ème en 4'25", puis 4'34", le 25ème va être le début de la dégringolade ! 4'48", 4'52" puis plus de 5 min au kilo car il faut dire qu'entre temps, le temps s'en est mêlé ! le soleil printanier a disparu et laissé place à un crachin irlandais avec vent de face, ceci dans une (légère) montée, une grande ligne droite interminable ! Cette fois, je me bats contre les éléments et contre moi-même mais tel un centbornard , je ralentis mais ne lâche pas. J'essuie les lunettes, je mets et enlève la casquette, je mange et bois bien sûr. Au bout de la grande ligne droite enfin, on fait demi-tour pour revenir sur la même route où par conséquent, j'ai vu passer les premiers tout à l'heure. A l'aller j'ai eu l'impression que ça descendrait au retour... et maintenant j'ai l'impression que ça monte encore légèrement ! Je vais me traîner avec peine à 12 à l'heure jusqu'au 36ème. Moralement c'est dur car je ne me vois même plus sous les 3h15 min ! A partir du 37ème (!) ça va commencer à aller mieux. Je reviens à 13km/h et vais redoubler ceux qui m'avaient passé. La fin est proche et je reprends espoir d'être sous les 3h15' en regardant ma montre. Un gars me passe à 500m de la ligne, j'essaie d'accrocher mais c'est trop dur... il me prends 20/30m... Sur les 200m derniers mètres, je tente de le rejoindre en sprintant avec rage. Je vais y arriver et on va finir ensemble en se tenant par le cou puis se taper dans les mains après l'arrivée. Mon Garmin dira 15,9 km/h sur ces 200 mètres. Ouf ! c'est fini ! quelle aventure bizarre ce marathon aux deux facettes complètement opposées !!! Finalement 3h13'46" en temps réel. Très content d'être quand même sous les 3h15' mais aussi déçu d'avoir coincé aussi longtemps du 25 au 36 ! 50ème et 4ème de ma catégorie.
Positif : le coût d'engagement le plus bas jamais vu : 14 euros (60 Zlotys, euro prévu en 2015) Photos en libre service après la course circuit bien roulant : bon goudron sur routes larges (2km maxi pavés)	Négatif : rien sinon le prix des billets d'avion aller-retour ah oui j'oubliais ! ici aucun ravitaillement solide comme tous les marathons à l'étranger (heureusement j'avais emmené mes 2 pâtes de fruit comme d'hab)