Séquence souvenirs : rappel de mes bons ou mauvais moments sportifs.

articles, photos et petits récits vont alimenter cette rubrique de temps... en temps...

   
   
   
   

1997 : le REV de nouveau avec Philippe, 6eme après les 5 jours, belles balades dans les sommets du Vercors.

Le marathon de Romans(26) pour la 3eme et dernière fois ; je suis mal entraîné et vidé d'énergie, je finis en marchant de longs, très longs km, 3h41' à l'arrivée avec la gueule des mauvais jours !

Mais 1997, ce sera surtout mon 1er 24h. pas vraiment préparé à cette aventure, je vais voir comment ça se passe... Dur, dur, mais je vais au bout des 24h sans dormir : 157km sous la pluie la plupart du temps.

1998 (une seule course de 21km) et 1999 seront 2 années sans course à pied. Plus l'envie... Si le cerveau ne commande pas, le physique ne peut pas répondre présent... Cela ne me manque pas, je fais plein d'autres choses (en plus du boulot bs).

Avant mes 4 REV (voir ci-dessous) l'année 1992 fut assez extraordinaire avec surtout mes 2 meilleurs chronos sur 50km puis sur marathon 2 semaines après !

Je m'entraîne seul et... un peu n'importe comment ! C'est à dire qu'à chaque entraînement, j'essaie d'aller toujours le plus vite possible du début à la fin. Parfois 6km (tour d'un lac), parfois 21 et le samedi matin je cours environ 40km avec 4 fois la même côte (col du fayet 07)... à chaque fois j'essaie d'améliorer mes meilleurs chronos... Echauffement ? retour au calme ? 3 allures d'entraînmt ? Je suis bien loin de savoir ce que ça veut dire !

Je règle les 50km Annonay-Lamastre très très vallonnée en 3h26' puis le marathon de Romans (26, tout plat cette fois) en 2h51' 45". A 500m de l'arrivée je suis tellement frais que je dis au coureur à côté de moi "....ah bon, déjà la fin !?! (pas de GPS embarqué comme maintenant) !

 

En septembre 1996, je termine 51ème sur 2025 partants des 100km de MILLAU en 9h17min.

LA photo symbolique du REV : relais extrème du Vercors. Départ et arrivée des étapes (toujours différentes) tous les jours de la semaine à La Chapelle en Vercors. Relais à 2 toujours avec mon ami Philippe Herbert maintenant centbornard émérite.

Chaque jour on courait chacun 2 étapes. On l'a couru en 1993, 1994, 1996 et 1997. Avec 2 podiums (3ème) en 93 et 94. Environ 140km et 3000D+ chacun sur les 5 jours.

Ce dossard 4.2 est assez "extra" pour moi maintenant qui ne coure que des marathons ! (2ème équipier de l'équipe 4). _

Quels bons souvenirs ! Avec en particulier le meilleur temps scratch à l'étape "Corrençon à Corrençon" en passant par les balcons de Villard et toute la montée (puis descente à fond) des pistes de ski jusqu'au pied de la grande Moucherolle en 1993.

 

Ado, un copain m'offre une cigarette un après-midi à un fête foraine. 1 clope que je fûme pour "faire grand". 1heure après il m'en offre une autre... Je n'ose refuser mais j'en fûme qu'à peine la moitié... J'ai trouvé ça tellement dégueulasse et puant que je ne retoucherai jamais une autre cigarette de ma vie. Même pas pendant toute l'année d'armée où on avait 12 paquets pour 5 francs je crois. Comment peut-on payer cher pour s'abîmer la santé !? J'ai jamais compris ça.

En 1990 : je prends part à une douzaine de courses en tout dont : Mon 1er marathon le 22 avril à Lyon : 3h 22' 18'' Je termine en ayant mal partout car je suis allé bcp trop vite au 1er semi ! Je m'entraînais déjà fort et pensais finir sous les 3 heures ! Grosse déception donc !

Puis en décembre je finis le difficile semi-marathon d'Annonay : 1h 21' 54'' _ Chrono qui m'encourage totalement à continuer mais je suis en formation à temps complet en électrotec en suivant les cours de 1ere et terminale F3 en même temps. La càp est donc laissée de côté. 3 courses seulement en 1991 dont en octobre les 50km très vallonnés entre Annonay et Lamastre(07) en 3h30'

En 1983 (27ans) je travaille chez RVI à Lyon et le CE à la bonne idée d'organiser un cross dans le parc de Parilly. Je m'entraîne 2/3 fois en trottinant 4 ou 5km la dernière semaine. Une 20taine au départ. Je ne connais personne. 6km à parcourir autour du terrain de foot et dans les sapins. Au bout de 5km je suis devant avec 3 autres gars. A 500m. de la ligne, un gars un pris 10m., je suis à bloc impossible de revenir. A 200m je vois qu'il ne me prend plus de terrain. Même à 100m je n'ai plus que 5m de retard alors j'accélère comme un fou. Le cardio monte à fond, je suis asphyxié ! Contre toute attente je gagne ma première course et mon 1er trophée.

Je suis à l'armée en 1976 (année de la sècheresse) : cross du 150ème RI. Environ 1200 au départ. Je cours un peu de temps en temps en prévision mais sans aucune motivation.

Surprise quand j'arrive au départ. Après 500m de course il faut passer un par un dans un sentier étroit ! Soit tu t'en fous et tu vas être bloqué immédiatement par le "peloton", soit tu pars à bloc et tu fais ce que tu peux après... Je choisis la 2ème solution comme un kamikaze ! Au sprint à fond et je passe 3ème au sentier, je m'en étonne moi-même. Il y a 10km à parcourir et ça va être la galère, je suis déjà asphyxié ! Je ralentis mais je tiens "un certain rythme".

Les 10 premiers gagneront une superbe médaille et 8 jours de perm. De quoi motiver beaucoup de monde ! A 1km de l'arrivée je suis encore 8ème mais je ne tiens plus sur mes jambes, je titube ! Je me demande comment je peux encore courir, j'ai mal partout... je finis 12ème sur les 1200...

Le 1er juillet 1973 j'obtiens en cadet ma meilleur place en terminant 4ème à Roanne.

2,5 ans de cyclisme pendant l'adolescence, ça forge des poumons sans doute...

Mais je n'ai que peu de temps pour m'entraîner comme il faut et pas d'entraîneur...

Je reprends le foot...

   
 
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